L’Université de Strasbourg s’engage auprès de l’Eurométropole de Strasbourg au sein de la nouvelle Agence du climat dans sa politique contre le dérèglement climatique en tant que membre fondateur à l’assemblée générale constitutive. Fruit d’un travail partenarial intense : la création de l’Agence du climat a été actée lors d’une assemblée générale constitutive, en présence des vingt membres fondateurs, forces vives du territoire.
La constitution de cette 40e Agence du climat en France révèle la volonté de mettre en œuvre une écologie pragmatique, solidaire et de proximité qui permettra aux habitants et aux entreprises du territoire de participer à cette dynamique collective. Elle se démarque par son offre « multiservices » sur le territoire eurométropolitain et marque une étape importante dans la réponse apportée à l’état d’urgence climatique déclaré l’automne dernier et à l’accélération de la mise en œuvre du Plan climat 2030.
« La transition écologique et énergétique passe par la mobilisation de tous les acteurs du territoire, chacun apportant une partie de réponse à ce défi global », souligne Danielle Dambach, élue présidente de l’Agence du climat et vice-présidente de l’Eurométropole en charge de la transition écologique.
L’Agence du climat aura pour objectifs d’accompagner et de conseiller les habitants et usagers afin de trouver les solutions les plus adaptées aux questions liées au changement climatique, telles que l’énergie, l’optimisation énergétique des bâtiments, les énergies renouvelables, la végétalisation du territoire, la mobilité, etc., domaines dans lesquels les chercheurs de l’Université de Strasbourg (et du CNRS) mènent de nombreuses recherches, souvent interdisciplinaires et qui peuvent être directement bénéfiques à l’agence.
Selon Laurent Schmitt, vice-président Développement durable et responsabilité sociétale de l’Université de Strasbourg, en participant à cette agence, l’université affiche ainsi sa volonté de co-construire avec l’Eurométropole de Strasbourg des actions qui répondent aux grands enjeux socio-environnementaux liés au climat. L’université pourra aussi proposer des experts scientifiques issus de ses rangs pour la constitution du conseil scientifique de l’Agence du climat.